mardi 20 juillet 2010

Mostefa Abdellah Ben Brahim

Mostefa Abdallah Ben Brahim Al Mahaji.









Mostefa Abdellah Ben Brahim (1800-1867) est un grand poète algérien qui a rejoint également la résistance d'Abd El Kader face à la conquête française de l'Algérie (1830-1857).

Mostefa Abdellah Ben Brahim fut la gloire de la poésie populaire algérienne dite ‘’Melhoun’’. Son œuvre aura particulièrement eu une influence considérable sur la chanson oranaise qui perdure jusqu'à aujourd’hui. Ses textes auront donné du nerf â la poésie bédouine.

Safa, poète fécond se distingua par des textes amoureux dans lesquels il chantait ses multiples conquêtes. Ses écrits les plus célèbres furent.

*Matoual Dellil Ki Toual.
*Serej Ya Fares Laoutane Fi Wahran Sekna Ghzali.
*Zendha Ichali Yamina Aâdra.
*Ya Ben Sidi ou Ya Khouya.
* Ya Lezrag Ould El Hamamm.
*Khoud El Wed Oumchi Bederja Hadouk Selah Al Mahaja.
*Yamina.
*Ahkem Ya Rabi Ahkem etc….
il a citées dans c'est textes juste yamina sa femme, Zohra sa mère ou Kheira sa fille, dans sa famille il a deux enfants Ahmed et Kheira.


Douar Boudjebha











Safa, comme on le nommait, appartient à des fractions des Chorafas d'Al Mahaja de la Zaouia Derkaouia, celle des Ouled Sidi Brahim, Douar Boujebha, sur les hauteurs d'El Gaâda 40Kms dans la banlieue d’Oran.

















Safa et un gentleman aimant la vie et amateur des chevaux, le pur sang arabe en particulier et la fantasia chevaleresque qui est une tradition ancestrale. Arabe d’Afrique du nord.











Safa est un homme sage et respecté par les Oranais les tribus des Zmalas, El Ghoulems, El Gherabas et sa tribu des Chorafa d'Al Mahaja ainsi que d’autres région comme des Beni Ameur de Sidi-Bel-Abbès, Ouled Sidi Slimane et Ouled Souyad de Sfisef, l’administration française l’installe à Sidi-Bel-Abbès en qualité de caïd de la ville, chargé de la perception des impôts auprès des populations locales. Refusant d'exécuter les ordres, il est relevé de ses fonctions et s’exile â Fès, au Maroc (Jelabti oua setre m’aâha ouala k’yadet bel abbés oua dele m’aâha)


Fès Maroc.












Safa (aâlem Jalil), poète et imam formé à la Zaouïa Derkaouia Al Mahajia, s’imprégna des plus grands poètes du melhoun du terroir Oranais et de ceux lors de son exil au Maroc. Dans son exil, il a été influencé par les maîtres et précurseurs de ‘’Melhoun’’ dans le Maghreb, tels que les plus anciens poète algérien de melhoun, Sidi Lakhdar Ben Khlouf, ayant vécu au début du XVIe Siècle, Ben Msyeb décédé en 1768à Tlemcen et Cheikh Ben Guenoun de Mascara.











En 1832, Abd El Kader qui obtint une fatwa des tribus d'Al-Mahaja dirigea le soulèvement contre la conquête coloniale française. Dés lors, Safa rejoint les rangs de la résistance avec les troupes de L'Émir Abd El Kader.

Village M'Cid












Mort en 1867, il est enterré dans le cimetière du village d'Al Mahaja M’Cid (École Coranique) dans la région de Sfisef dans la willaya de Sidi-Bel-Abbès.